Portrait d’une Légende — Elle est née d’une famille de politiques. Catherine Nzuzi wa Mbombo n’ira pas vers les hautes études. Elle choisit d’abord les affaires, puis finit par revenir vers la politique, pour enfin monter au sommet du Zaïre. Bourgmestre en 1967, vice-gouverneure de la ville de Kinshasa en 1981, gouverneure du Bas-Congo en 1972, la native du Kasaï a grimpé haut, jusqu’à atteindre le poste de vice-présidente du Bureau politique du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), l’équivalent de vice-présidente du pays. Survivante de la deuxième République, elle incarne aujourd’hui un parcours politique qui a marqué l’histoire du Congo.
D’une famille de politiques
C’est au cœur du Congo que l’histoire de Catherine Nzuzi wa Mbombo commence, dans la région du Kasaï. Elle voit le jour le 19 décembre 1944 à Tshumbe Sainte Marie, dans l’actuelle province du Sankuru où son père était en mission. Son père est un « évolué ». Une catégorisation créée et mise en place par l’Autorité coloniale belge à l’endroit d’indigènes congolais. La jeune Catherine est envoyée à l’école de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie à Luluabourg. Mais une autre destinée l’attend.
Petite, elle voit son père s’intéresser de plus en plus à la politique. Deux fils Nzuzi vont suivre le chemin de leur père avant Catherine. Emmanuel Nzuzi est le plus connu. Vincent Nzuzi viendra après lui. Il atteindra le sommet sous la présidence de Mobutu comme ministre de l’Information et de la Presse. « J’ai beaucoup plus été proche de mon père que de ma mère. Ce qui explique sans doute le fait que je suis attirée par la politique. Pendant que mon père gérait ses affaires, j’étais toujours là, je le suivais. J’écoutais ses conversations avec des notables Lulua et tant d’autres échanges autour de ses fonctions politiques. Pendant que ma mère voulait nous former à tenir la maison comme de bonnes femmes, moi, j’étais systématiquement attirée par le métier de mon père », Catherine Nzuzi.
Alors que l’indépendance approche à grands pas, la famille de Catherine Nzuzi se retrouve au cœur de la lutte de Patrice Emery Lumumba. « J’ai connu Patrice Emery Lumumba en famille. Une fois, en tournée à Luluabourg, il a été reçu à la maison. Maman lui avait servi le bon pondu que les Tetela aiment. C’est ainsi que j’avais découvert son amitié avec mon père. Il l’appréciait beaucoup », révèle Catherine Nzuzi.
Fille « d’évolués »
Henri Nzuzi Kamande Tshipuka, le père de Catherine Nzuzi, est un adolescent que l’on dit « curieux », et qui a soif d’apprendre. À Ndesha, dans le Luluabourg, qui deviendra plus tard Kananga, il est rapidement repéré par les prêtres catholiques qui s’intéressent à ce jeune garçon intelligent. Grâce à l’aide des missionnaires, il est envoyé aux études, en médecine, qui le conduisent à Kisantu, dans l’actuelle province du Kongo Central, puis à Léopoldville où il termina son cycle de formation « d’Infirmier diplômé » et devint quelque temps plus tard « Assistant médical ». C’était la plus haute qualification à laquelle un noir pouvait prétendre en médecine dans ce Congo en pleine colonisation. Assistant médical, Henri Nzuzi est de plus en plus interpellé par la condition des populations congolaises sous la colonisation belge.
Il se lance en politique. Il fait d’abord partie des fondateurs de la nouvelle association « Lulua-Frères » créée en 1953, dont il est le président. Plus tard, il sera même élu Sénateur. Proche de son père, Catherine Nzuzi est affectée par le virus de la politique.« Mon père, paix à son âme, était le tout premier noir élu Bourgmestre de la commune de la Ndesha en 1958 avant l’indépendance à Luluabourg, actuelle province du Kasaï Occidental. Il fut Sénateur par la suite. Un parcours qui a sans doute fini par me convaincre de la nécessité de l’engagement politique, dans ma détermination et ma volonté de servir la Nation, sans complexe de mon état de femme » commente-t-elle.
Sa mère n’est pas non plus en reste. Alice Mbombo Bampende est également une femme active. Elle est directrice de foyers sociaux, des centres créés par l’autorité coloniale et qui ont pour mission d’encadrer les épouses des évolués, et de leur donner des cours de français et d’économie domestique, à savoir l’hygiène, la cuisine, la puériculture, le blanchissage, le repassage, la couture, le raccommodage, le tricot, etc. « Grâce à ma mère et mon père, j’ai connu une vie d’évolués, une vie bien meilleure que celle des enfants congolais de l’époque. Nous avions des domestiques et des travailleurs à la maison. Nous vivions bien, puisque nous étions considérés comme des évolués de quatrième niveau », témoigne Catherine Nzuzi.
Soeur d’un martyr Lumumbiste
Emmanuel Nzuzi, frère aîné de Catherine qui s’est également engagé en politique très jeune, va connaître un destin tragique de martyr. Au milieu des années soixante, il se lie aux idées indépendantistes de Lumumba. À l’indépendance du pays en 1960, il est Président de la Jeunesse du parti de Patrice Emery Lumumba dans la région du Kasaï. Début 1961, dans la foulée de l’élimination de Patrice Lumumba, douze nationalistes lumumbistes – parmi lesquels Jean-Pierre Finant (le père d’Abeti Masikini), Jacques Lumbala, Emmanuel Nzuzi, Christophe Muzungu, Jacques Fataki, Pierre-Léopold Elengesa et Camille Yangara – sont arrêtés à Léopoldville sur ordre du chef de la Sûreté congolaise, Victor Nendaka. Âgée de 19 ans, Catherine Nzuzi apprend la nouvelle de l’arrestation de son frère depuis Luluabourg. Elle entreprend de venir à Kinshasa pour prendre de ses nouvelles.
« Maman s’inquiétait beaucoup. Et comme mon père était Bourgmestre, il avait l’habitude de recevoir les différentes autorités du pays à la maison. J’ai entrepris des démarches pour chercher à rencontrer Papa Victor Nendaka pour savoir ce qui se passait », raconte Catherine Nzuzi. Avec l’aide de la première Mission onusienne au Congo, elle arrive à Kinshasa et cherche aussitôt à rencontrer les autorités pour faire libérer son frère.
Victor Nendaka, chef de la Sûreté, l’autorise à rencontrer son frère à la prison de Luzumu. « J’ai rencontré mon frère. Nous avons parlé et je lui ai promis d’effectuer des démarches pour le faire libérer. Mais il a refusé, il a dit qu’il ne pourrait pas recouvrer la liberté aussi longtemps que son leader Patrice Lumumba était injustement arrêté », explique Catherine Nzuzi. La jeune dame et son frère ignorent en effet que depuis le 17 janvier, Patrice Lumumba a été assassiné aux côtés de ses proches dans la région du Katanga, au sud-est du pays.
Persévérante, Catherine Nzuzi rencontre Victor Nendaka, dans l’idée d’obtenir la libération de son frère. « Je suis revenue chez Nendaka pour lui demander de m’aider, au nom de son amitié avec mon père. Il m’a alors proposé de quitter le pays pour la Belgique et de convaincre Emmanuel de me suivre juste après. Je suis partie. Mais Emmanuel a refusé de me suivre. Il a dit qu’il ne trahirait jamais Lumumba ». Le 17 février 1961, Emmanuel et les autres Lumumbistes sont livrés aux forces d’Albert Kalonji à Bakwanga. Ils sont aussitôt emmenés à Kasengulu où ils sont exécutés sommairement. [1] (De Witte, 2000 : 238 ; Kabamba, Kasusula, 1992 a : 76-80 ; Kamba, 2008 : 165-166).
Autodidacte au sommet
C’est à Bruxelles que la jeune Catherine Nzuzi apprend la mort de son frère. Une tragédie qui va l’affecter, au point d’abandonner son projet d’études. « En allant en Belgique, j’avais prévu de continuer mes études universitaires. J’avais terminé mes missions humanitaires au pays et je voulais en profiter pour faire l’Université. Mais après la mort de mon frère, j’ai été fortement affectée et j’ai décidé de regagner le pays afin de prendre soin de ma mère, qui en est tombée malade. Je suis rentrée à Luluabourg, tout en faisant des va-et-vient à Kinshasa. C’est ainsi que je me suis lancée dans les affaires », relate longuement Catherine.
Si la politique est une destinée familiale, Nzuzi wa Mbombo va cependant tenter de la fuir. Elle se lance dans les affaires. D’abord comme commerçante de pagnes, faisant la navette entre Kinshasa, Brazzaville et Kananga. Ensuite, elle monte ce qui sera l’une de ses plus belles réussites commerciales : la maison industrielle de commerce et du froid, MAICOFROID. « J’importais des vivres frais, des bateaux entiers. Je faisais venir des bateaux de l’Angola, des structures qui avaient plus de 3800 m3 et nous avions nos installations à Limete, première rue. Ce qui m’a aidée à garder ma dignité, à ne pas détourner de l’argent de l’État et à sauvegarder mon honneur », explique Mme Nzuzi, qui ne s’arrête pas là. Elle élargit également ses activités dans l’immobilier.
Catherine Nzuzi wa Mbombo ne tournera pas longtemps le dos à la politique. Déjà à 20 ans, elle est nommée Présidente sectionnaire de la commune de Léopoldville, qui deviendra plus tard la Commune de la Gombe. Plus tard, en 1966, « Mathy TKM » épouse Madimba Symphorien et fonde une famille. C’est également le début de sa montée en politique. Secrétaire générale du Mouvement pour l’émancipation de la femme, elle intègre le Corps des Volontaires de la République créé par le président Mobutu en 1960, avant d’être aux premières loges de la naissance du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), le 20 mai 1967.
A cette époque, le Lieutenant-général Joseph Désiré Mobutu, qui venait d’accéder à la tête du pays après un second coup d’État en 1965, s’est lancé dans une course vers la transformation du pays. Le nouveau président multiplie les initiatives pour obtenir l’adhésion populaire à sa vision et mettre le peuple au travail. Des slogans très médiatisés comme « Retroussons les manches» ou encore « 1966, Année de l’agriculture», sont utilisés dans une propagande massive utilisant tous les moyens possibles comme les médias traditionnels, et surtout la musique. Mobutu proclame alors « l’émancipation de la femme congolaise ». Selon Mobutu, la femme jusque-là enfermée dans le statut de « ménagère », devait sortir de l’ombre et jouer un rôle plus visible dans la société. Alliant la parole à l’acte, Mobutu nomma une femme dans son gouvernement. Mme Sophie Lihau Kanza fut nommée ministre des Affaires sociales, devenant ainsi la toute première femme congolaise ministre.
Autodidacte, Catherine Nzuzi wa Mbombo ne se trouve aucun handicape. « Je dois aussi vous avouer que depuis le début de ma carrière, apprendre et entreprendre ont toujours fait partie de mes préoccupations car, comme on dit, ce qui est recherché et connu par soi-même est beaucoup mieux maitrisé et bien assimilé. Je me suis formée sur le tas, mais surtout grâce à mon père et mon frère. J’étais dans une famille de gens instruits. Et même si je n’avais pas pu faire d »études universitaires, je passais mon temps à apprendre, à lire et à écouter. Je pense que c’est l’homme qui doit forger son destin », dit-elle.
C’est donc une véritable entrée en politique pour la jeune Catherine. Elle dirige désormais la Commune la plus prestigieuse du pays et ne va pas tarder à grimper les échelons. Elle devient tour à tour Inspecteur d’État — une fonction intermédiaire entre le ministre de l’intérieur et le gouverneur de province où elle contrôle la gestion de six provinces. Catherine Nzuzi wa Mbombo est par la suite nommée tour à tour Commissaire provincial, Vice-Gouverneure de la Ville de Kinshasa, gouverneure de la province du Bas-Zaïre (actuelle Kongo central) de 1972 à 1974, et Gouverneure de la Ville de Kinshasa. Elle poursuit sa montée irrésistible en se faisant nommée d’abord membre du bureau politique du MPR Parti-État, ensuite membre du Comité Central du MPR. Elle atteint le sommet de l’État zaïrois lorsqu’elle est nommée 2e Vice-Présidente du Comité Central du MPR Parti-État. Cette fonction, en vertu de la constitution de l’époque, était l’équivalent de Vice-Présidente de la République.
Au sommet du pouvoir, Catherine Nzuzi côtoie alors le président Mobutu, de qui elle garde toujours de bons souvenirs. « Le Président Mobutu était un grand leader. Et même si beaucoup disent de lui qu’il était un dictateur, je n’ai pas eu ce sentiment-là. Au sein du Comité central du MPR, il demandait à chacun de s’exprimer. Mais les gens avaient peur. C’est vrai qu’il était un homme charismatique. Et il n’était pas facile de le contredire. Mais, pour ma part, je lui ai toujours dit la vérité, même si elle ne lui plaisait pas. Et jamais le président Mobutu ne m’a écartée pour cela », témoigne-t-elle.
Surivante Mobutiste
Dans les années 1990, alors que le régime zaïrois traverse des moments difficiles, secoué notamment par le vent démocratique, Catherine Nzuzi wa Mbombo vit également des jours pénibles. Sa société, MAICOFROID, est victime à deux reprises des pillages survenus dans le pays en 1991 et 1993. A la chute du régime de Mobutu en 1987, Catherine Nzuzi est l’une des rares dignitaires à rester à Kinshasa. « Je n’avais aucune raison de fuir vu que je n’avais rien fait de répréhensible. Tous mes biens ont été acquis grâce à mes propres et honnêtes efforts. Je n’avais jamais malmené ou fait maltraiter quelqu’un. Rien ne motivait donc ma fuite. Je suis restée parce que je suis attachée à ce pays que je ne trahirai jamais », dit-elle. Mais le nouveau régime de l’entend pas comme ça.
Le 22 juillet 2000, elle est arrêtée et est soumise par les services de sécurité à un interrogatoire de cinq jours au cours desquels elle a été maltraitée. Le régime de Laurent-Désiré Kabila l’accuse alors d’atteinte à la sûreté de l’État. Une accusation liée, semble-t-il, à des interviews qu’elle avait accordées à Radio France Internationale. « C’était une très mauvaise expérience. Pour eux, le fait que je sois restée était un affront, une provocation. Ils voulaient savoir pourquoi je n’avais pas fui comme tout le monde. J’ai beaucoup souffert. Ils m’ont détenue dans une cellule des services spéciaux de la police à l’immeuble Kin-Mazière pendant plusieurs jours. Ils m’ont envoyée un peu partout, y compris à Makala. Ils voulaient que j’avoue que mes immeubles étaient des cadeaux ou des biens Zaïrianisés », explique-t-elle.
Elle sera placée en résidence surveillée jusqu’au 8 décembre, date à laquelle elle est mise en liberté « J’ai été longtemps placée en résidence surveillée. Et le plus incroyable est que durant ma résidence surveillée, je nourrissais les 40 militaires qui me surveillaient », révèle-t-elle en souriant. Catherine Nzuzi wa Mbombo survivra à cette crise. Elle reprend même le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR-Fait privé) du Président Mobutu, à qui elle jure de rester fidèle à jamais. « Peu importe tout ce qui s’est dit sur le Président Mobutu, je retiendrai de lui le Grand leader qu’il était pour notre pays. Un homme qui avait des idéaux justes et je lui resterai toujours fidèle », dit-elle.
En 2002, la voilà aux négociations de Sun City où les belligérants congolais discutent de la réunification du pays. A l’issue de ces négociations, elle est nommée ministre des Affaires humanitaires dans le gouvernement dit 1+4. Une période qu’elle juge peu satisfaisante. « C’était une première dans notre pays. Mais c’était également une époque difficile, avec peu de moyens. J’ai été dans le Congo profond. J’ai visité plusieurs endroits, y compris l’Hôpital de Panzi, dans le Sud-Kivu. Et à ce sujet, je tiens ici à rendre un vibrant hommage au Docteur Denis Mukwege qui s’occupe de cet hôpital. C’est un homme à respecter. Il a fait un travail remarquable pour nos populations. J’ai beaucoup d’estime et de respect pour lui », dit-elle.
Légende de Congo au Féminin
Catherine Nzuzi wa Mbombo se présente à la magistrature suprême, la Présidentielle de 2006, où elle termine avec 65 188 voix. Elle s’éloigne ensuite de la politique pour se consacrer à sa toute première passion : les affaires. C’est une carrière politique qui dure depuis plus de 50 ans. À 76 ans aujourd’hui, Catherine Nzuzi wa Mbombo est fière d’elle. «J’ai marqué mon temps. Je l’ai marqué en démontrant aux femmes qu’il est tout à fait possible de faire ce que les hommes faisaient à la tête du pays quand on est honnête, quand on est courageuse et surtout, quand on est digne », dit-elle.
À côté sa réussite en politique et dans les affaires, cette mère de plusieurs enfants savoure également le bonheur familial. « Je suis arrière-grand-mère. Je passe aujourd’hui mon temps à m’occuper de mes petits-fils et à suivre mes affaires. Bien sûr, je n’oublie pas la politique. Même si je ne suis plus très active, je garde toujours un œil sur la situation du pays », explique-t-elle. Catherine Nzuzi wa Mbombo rêve encore de servir la capitale congolaise qu’elle a jadis dirigée. « Si on me confiait aujourd’hui la gestion de la ville de Kinshasa, même sans salaire, je ne la redresserais rien qu’avec les taxes des marchés qui sont très importantes. Il y a trop de morts à cause de l’insalubrité », conclut-elle.
Catherine Nzuzi wa Mbombo se présente à la magistrature suprême, la Présidentielle de 2006, où elle termine avec 65 188 voix. Elle s’éloigne ensuite de la politique pour se consacrer à sa toute première passion : les affaires. C’est une carrière politique qui dure depuis plus de 50 ans. À 76 ans aujourd’hui, Catherine Nzuzi wa Mbombo est fière d’elle. «J’ai marqué mon temps. Je l’ai marqué en démontrant aux femmes qu’il est tout à fait possible de faire ce que les hommes faisaient à la tête du pays quand on est honnête, quand on est courageuse et surtout, quand on est digne », dit-elle.
À côté sa réussite en politique et dans les affaires, cette mère de plusieurs enfants savoure également le bonheur familial. « Je suis arrière-grand-mère. Je passe aujourd’hui mon temps à m’occuper de mes petits-fils et à suivre mes affaires. Bien sûr, je n’oublie pas la politique. Même si je ne suis plus très active, je garde toujours un œil sur la situation du pays », explique-t-elle. Catherine Nzuzi wa Mbombo rêve encore de servir la capitale congolaise qu’elle a jadis dirigée. « Si on me confiait aujourd’hui la gestion de la ville de Kinshasa, même sans salaire, je ne la redresserais rien qu’avec les taxes des marchés qui sont très importantes. Il y a trop de morts à cause de l’insalubrité », conclut-elle.
References
↑1 | (De Witte, 2000 : 238 ; Kabamba, Kasusula, 1992 a : 76-80 ; Kamba, 2008 : 165-166). |
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